Les Etats-Unis, membre du G7, sont sans conteste considérés comme la première puissance mondiale. Le poids de la politique environnementale des Etats-Unis est donc très élevé. Malheureusement, force est de constater que l’administration Trump actuelle ne tient pas réellement compte des problématiques environnementales cruciales du moment ni de l’impact de sa non-action sur la planète. Faisons le point sur la politique environnementale des Etats-Unis et des objectifs pris par le pays dans le cadre du G7.
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Politique environnementale Etats-Unis : quels objectifs ont été fixés ?
Bien que les derniers sommets du G7 aient été menés sous le signe de l’urgence climatique, le bilan environnemental en matière de décisions concrètes restait mince. Et que dire de la position des Etats-Unis en la matière ?
Si le pays a signé comme ses homologues la Charte de Metz pour la biodiversité dans un but de limiter les pertes de biodiversité, les actions concrètes de l’administration Trump envoient un signal inverse, comme nous le verrons par la suite.
Notons également que parmi les mesures les plus déstabilisantes prises par le gouvernement Trump pour sa politique environnementale, on peut citer le retrait du pays de l’Accord de Paris de 2015, effectif dès novembre 2020. Nul doute qu’en matière de politique environnementale les Etats-Unis n’ont pas pour objectif réel d’honorer leurs engagements pour 2030 et 2050, du moins pour l’heure. Quel dommage.
A l’heure actuelle, l’un des enjeux des pays du G7 comme la France ou le Canada reste plutôt de pousser les Etats-Unis à prendre des engagements réels en faveur de l’environnement.
Quelques faits notables sur la politique environnementale des Etats-Unis
Jugée par certains comme catastrophique, la politique environnementale des Etats-Unis fait plus que jamais parler d’elle. Au-delà de ne pas introduire d’actions favorables pour l’environnement, la politique environnementale des Etats-Unis menace à plusieurs échelles la biodiversité et par extension, la planète. Certains experts alertent sur le fait que les émissions de gaz à effet de serre aux USA pourraient aussi augmenter de près de 200 millions de tonnes / an d’ici 2025.
Un constat alarmant, provoqué notamment par l’opportunisme économique du dirigeant américain et de son gouvernement, lequel comparait déjà la crise climatique à un “vaste canular” il y a quelques années.
Voici quelques-unes des actions menées dans le cadre de la politique environnementale des Etats-Unis ces dernières années :
- Ebranlement de certaines législations en faveur des espèces menacées. 5 espèces sont particulièrement touchées par ces évolutions rétrogrades dans la législation : les loups gris, les tortues Luth, les bourdons ou encore les morses du Pacifique. L’objectif de ces évolutions ? Laisser le champ libre à l’exploitation minière, à la chasse et aux vastes projets de construction.
- Coupes budgétaires dans les secteurs des énergies renouvelables,
- Relance de l’industrie du charbon via de multiples investissements,
- Annulation d’un plan antipollution concernant les centrales à charbon,
- Annulation de l’interdiction des forages pétroliers dans les océans Atlantique, Pacifique et Arctique,
- Etc.
Notons que le président américain a récemment nommé Andrew Wheeler à la tête de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) suite à la démission de l’ancien ministre de l’environnement Scott Pruitt. Remplacer un climatosceptique revendiqué ne pourrait en toute logique qu’être bénéfique… ? Pourtant, la feuille de route du nouveau dirigeant à la tête de l’EPA resterait de déconstruire méticuleusement toutes les actions environnementales positives mises en place par l’administration Obama. Un retour en arrière intéressé et plus que désastreux pour la planète.
Les Etats-Unis restent aujourd’hui le premier émetteur de gaz à effet de serre au monde ainsi que le premier producteur de gaz et de pétrole. Des actions concrètes et rapides en faveur de l’environnement pourraient sans aucun doute changer la donne, mais la politique environnementale des Etats-Unis est pour l’instant totalement inconsidérée. Espérons que les prochaines années voient une évolution en la matière.
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